Nous sommes un collectif où les relations humaines, dans l'amitié et les festivités passent avant tout.
Tchaap est une grande tribu en Francophonie composée de tribus locales, de nomades et d'ami-es. Une tribu locale est un groupe affinitaire géographiquement proche, initiée par un-e animateur-trice, réuni autour des valeurs d'un christianisme de partage et d'une mission propre.
Nous aimons le Christ et son Évangile, que nous voulons incarner dans nos vie par notre intériorité, notre quotidien et nos projets. Notre spiritualité, laïque et évangélique, est celle du partage et de l'agir. Nous voulons être les acteurs d'un christianisme social, altermondialiste et écologique.
Dans une perspective œcuménique, nous nous enrichissons des différentes traditions chrétiennes. Nous voulons rejeter tout esprit sectaire. Nous ne prétendons pas détenir la vérité que nous pensons insaisissable. Nous respectons chacun dans son cheminement de foi.
Nous aspirons à plus de justice sociale. Nous recherchons à vivre, toujours plus, un autre monde, celui de l'utopie du Royaume de Dieu. Un monde libre, fraternel, équitable, non-violent, qui respecte la vie et la terre. Nous sommes solidaires des différentes luttes qui aspirent à plus de liberté, d'égalité et de fraternité pour tous. Dans une démarche de simplicité volontaire, nous voulons chasser l'emprise de la société de consommation et du matérialisme en réduisant nos besoins. Nous sommes antifascistes, antiracistes, anticapitalistes, antisexistes, antihomophobes, féministes.
Nous ne voulons pas d'un maître à penser, d'un gourou, d'un dogme ou d'une autorité spirituelle. Chacun-e est amené-e à partager son cheminement personnel et spirituel, sa propre lecture des évangiles, ses doutes, ses convictions... pour nourrir la réflexion de chacun-e. Nous aspirons à fonctionner de manière horizontale en nous appuyant sur la responsabilité de chacun-e et la soumission mutuelle. Le réseau (animé par un-e coordinateur-trice) est fait de différentes tribus autonomes (coordonnées par des animateur-trices), de nomades et des ami-es qui soutiennent la vision.
De manière créative ou traditionnelle, bruyante ou silencieuse, personnelle ou collective, des temps réguliers sont réservés à une écoute et à une relation au divin : temps de silence, Lectio Divina, Tchaap Circle (partage autour de Merci-Pardon-S'il te plaît), témoignages, espace de créativité et de méditation 24h/24H, tchaapelle...
En 1998, Alexandre avait 21 ans quand il a découvert la foi à travers une église protestante. Il a alors initié un groupe de jeunes : La Tribu.
En 2004, dans un temps de retraite autour de la question « Que ferait Jésus à ma place ? », il reçoit l'intuition de créer la Tribu TCHAAP.
En 2006, il lâche son boulot et son appart', et part avec sa femme Marie vivre une vie nomade en camion puis en bus. La au fil des rencontres un groupe d'amis se constitue autour des valeurs et de la spiritualité TCHAAP. Différentes actions collectives fédèrent les énergies : soutien à une communauté chrétienne de marginaux : La Celle ; accueil et prévention dans de nombreux festivals et dans des rencontres alternatives ; création d'une tchaapelle dans un squat et ouverture d'une maison chrétienne pour les SDF à Montpellier : Point Coeur.
En 2009, La tribu trouve une base en Bourgogne et créer un Eco-village chrétien familiale, « La Ferme de la Chaux ». Chaque année, une rencontre annuelle Tchaap y'est organisé.
Tout à commencé dans une église en Haute-Savoie qui n'avait pas de groupe de jeunes, où je voulu en créer un avec l'aide du pasteur de cette paroisse.
La vision du groupe serait :Cette alchimie au cours des années a réussi et, en 4 ans, un groupe d'une quinzaine d'amis très actif était né : La Tribu.
Chacun continua sa vie spirituelle de son coté mais l'amitié restait là.
Marie et moi avons lâché notre logement et nos boulots respectifs pour vivre de manière nomade et précaire. Nous achetons un camion et cherchons à rencontrer les marginaux lors des nombreux festivals et dans les lieux de vie alternatifs en France. Nous décidons de vivre de la providence sans RMI et sans soutien financier. Petit à petit, grâce à notre blog, aux diverses rencontres sur la route (Jeff), et aux amis de notre ancien groupe de jeunes, notre tribu s'élargit. Nous rejoignons un collectif nomade de Jesus Freaks allemands qui organise une tournée dans les squats d'Allemagne de l'Est, puis nous faisons une pause-formation d'un an pour affermir notre vision et notre théologie.
Nous recommençons à créer des lieux d'accueil sur les noman's land autour des festivals.
Marie et moi nous arrêtons à la ferme de la Chaux à Dijon pour l'arrivée de notre 2ème fils, Issayann.
Yannick, Jeff et Laurène continuent la route de festival en festival. Nous en profitons pour mettre en place le projet à la ferme, nous installer, restaurer les lieux et commençons à chercher 2 autres foyers qui seraient motivés à vivre cette aventure collective. Toute la Tribu Tchaap, s'investit par leur présence, par des dons d'argent et nous achetons un champ attenant à la ferme en SCI et rentrons en masse dans l'association Goshen. Auparavant fermée administrativement à cause des mises aux normes obsolètes, nous la déclassons de son statut « ERP ». Nous ouvrons officiellement un gite rural de 15 places à la place.
Toute une équipe du Gospel de Rouen descend pour refaire le toit du poulailler. La ferme devient le lieu de la tribu pour faire des fêtes. Nous essayons de créer des contacts avec le monde alternatif des alentours de Dijon. Nous rencontrons Jérémie et Christelle, qui s'occupent d'un webzine musicale « Beehave » sur Dijon et les aidons à organiser des concerts au squat des Tanneries .
Nous commençons à accueillir un flux continu de personnes sur le lieu, nous organisons régulièrement des rencontres (pow wow, tribal génération...), la Tribu continue à grandir et une trentaine de personnes voulant vivre leur foi différemment commencent à s'entre-connecter. Le site internet est refait et une ligne de vêtements au logo « Tchaap » est créée par Thomas. La tribu Tchaap commence à être un vrai réseau de jeunes chrétiens désirant « vivre leur rêve et non rêver leur vie ». Une équipe auto-gérée se met en place pour aller sur les festivals avec le bus conduit par Julien. Projections de films, trocs de livres, cafés, repas partagés fait avec la récup, concerts avec Jeff à la batterie, ateliers créatifs et artistiques par Laurène, tous les festivals de Bourgogne sont écumés. Tous le monde alternatif des environs connait la présence d'une ferme de « Jesus freaks » et leur gros bus blanc.
A la fin de l'été, à la ferme de la Chaux, 2 membres de la Tribu, Flo et David, réunissent 180 personnes pour leur joyeux mariage, autour d'un cochon grillé.
Premier Partage, Maison d'accueil basé sur l'évangile et les droits de l'homme, se met en place à Annemasse par Sandra et Francis . Laurène et Thomas descendent avec le camping-car d'Agabus pour leur donner un coup de main.
A la Chaux, nous sommes enfin rejoints par Mickey, Hélène et Timothé pour construire le projet de vie de cette ferme un peu spéciale.
En Allemagne,Le mouvement ''Jesus Freaks'' débuta à Hambourg en 1991, quand des ''Alternatifs'' (punks, Rastas, skins hippies…, croyant en Jésus, se retrouvaient régulièrement pour passer du temps avec Dieu. En 1994, plus de deux cents personnes se joignaient à ces rencontres spéciales. Beaucoup de Freaks (en anglais le terme ''Freak'' désigne les personnes au look extravagant ou marginal, tels que hippies, punks, rastas, goths...) avaient pris la décision de vivre une nouvelle vie avec Jésus.
Les groupes ''Jesus Freaks'' explosèrent alors comme des champignons en territoire germanophone. Nous en avons conclu que notre vision pouvait être amenée en-dehors de nos frontières et devenir un Jesus-movement européen. L'association JFI ''Jesus Freaks International'' vit le jour et débuta un festival chrétien d'arts alternatifs qui se déroule chaque été au centre de l' Allemagne « le Freakstock » où nous nous retrouvons tous et faisons la fête avec Jésus. Ce festival regroupe 60 groupes et à déjà accueilli 8OOO personnes.